Travaux d'hiver (suite de kayak magique)

Publié le par laurent Jeandel

Il fallait absolument finir les travaux, deux années à naviguer avec se traduisaient par une coque à poncer, à enduire et gel coater.
C'est décidé, je mets en chantier, de plus, les conditions de mer ne permettent pas de sortir : ces jours ci, vents de 80 km/h, température au vent de -5, à la limite la démotivation à naviguer vient plutôt de ce manque de soleil, de cette grisaille. Autant faire profiter de mon temps au bateau pour un petit passage en institut de beauté.

Construit en 1987, certaines parties de la coque sont un peu fatiguées, le tissu, notamment à l'étrave est osmosé.
Aprés le ponçage, il s'agira de refaire cette étrave. J'en profiterai pour "resserrer" la coque en découpant aux soudures, une forme, afin de recoller la coque, sans baisser le livet et arrondir l'assiette. Il sera un peu moins stable, mais plus rapide.
Je décide également d'améliorer l'aileron arrière, c'est simplement pour l'esthétique de la forme. Désormais, cet aileron fait pour aligner la coque au vent, donc rendre le bateau plus ardent, est en forme, arrondi, cela fait plus traditionnel qu'un plat en bois...

Il s'agit aussi de reboucher les fissures et rayures, j'évite pourtant les cailloux pour atterir. Un enduit polyester en fines couches successives permet de retrouver un lisse convenable.
Là où j'ai merdouillé, c'est en voulant absolument remettre un glaçage epoxy, par des températures ne dépassant pas les 6 degrés, avec un passage d'une journée et une nuit dans la salle à manger de la maison...ça s'est terminé par un ponçage à l'eau : le glaçage avait séché mais pas durci.
J'en suis donc revenu à deux passages de gelcoat avec ponçage à l'eau!
Bref, le kayak, c'est aussi le ponçage, des heures de ponçage...
Demi coque par quart de pont, il est beau; lisse et je me suis empressé de remonter l'accastillage, étanchéïfier chaque percée de pont et : naviguer.
Drôles de sensations, il est moins stable!, file droit et glisse à merveille. Le fait de resserer la coque permet de gagner en vitesse, la stabilité secondaire plus délicate est tout de même suffisante et rassurante, j'ai testé sur des passages en travers de vagues (1.20m, donc au dessus de ma tête).
Voilà, prêt pour de nouvelles évasions.

Publié dans évasion

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